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SCULPTER POUR MOI,

C’EST UN CHEMINEMENT INTERIEUR, CONTEMPLATIF.

 

C’est une envie de créer le lien avec ceux qui sont dans la même recherche : celle d’un langage symbolique commun ancré en nous.

Apprendre à écouter le SILENCE.

 

Prendre le TEMPS de respirer, de sentir chaque instant.

Accepter le temps de la matière, son rythme propre. Apprendre la patience, le temps que l’œil et la main intègrent, en années.

 

Entendre la MATIÈRE parler : la force de la pierre, la transparence de l’albâtre, l’odeur du bois, la lumière du bronze.

Contempler la COULEUR de la NATURE : le vert de la carapace du scarabée et les rouges des feuilles d’automne.

Contempler la TEXTURE  :  la peau ridée, la peau de la Pierre, la douceur du plâtre.

Se mettre en réceptivité : suivre la voix tout doucement pour ne pas la perdre.

 

Apprendre à regarder le VIDE que la ligne dessine.

Faire jaillir la lumière, en enlevant la matière.

Contempler la transparence, le regard qui continue juste orienté, cadré pour redécouvrir le ciel.

 

Aller vers la SIMPLICITÉ.

Réduire à la ligne ultime, « la ligne interne des choses ».

Chercher l’essence de la forme.

Trouver le centre de gravité et l’équilibre.

 

Retrouver en soi les ARCHETYPES.

L’Archétype apparait dans l’œuvre de manière inconsciente et c’est là qu’il puise sa force. Et le plus passionnant, c’est de rencontrer d’autres personnes dans cette même recherche, et de partager à travers l’archétype exprimé dans l’œuvre, cette même histoire que l’on a en nous, plus puissante que des paroles.

 

 

Merci à Stéphane Guinet, Clarissa Pinkola Estès, Maty Velez Riaza et Saulo de los Santos.